La Monique racontée en BD par les élèves de la classe de 3ème

Ils ont recueilli des témoignages, analysé des BD historiques, mis en scène leur travail et collaboré tous ensemble pour dessiner, colorier et raconter le destin tragique du caboteur La Monique, disparu entre Maré et Nouméa, le 31 juillet 1953.

Recueil de témoignages par les élèves.

De ces recherches, une BD est née. Récemment terminée, elle a été envoyée, par Mme. Boucko, professeure d’histoire-géographie, au jury du concours d’histoire contemporaine organisé dans le cadre des 70 ans de la disparition de La Monique. Les résultats du concours devraient être connus courant novembre. La BD est, d’ores et déjà, visible au CDI.

Ce travail a permis aux élèves de découvrir l’histoire du caboteur et de se rendre compte du poids de cette disparition au sein de la population. Transmettre cette histoire, via le dessin, a également permis aux élèves d’apprendre à vulgariser et à se mettre en scène, comme des historiens-collecteurs. En plus de l’histoire, ils ont également écrit des poèmes et exprimer leurs émotions au fil du recueil des témoignages, base de leur travail.

Le travail a duré des mois, à l’issue desquels les élèves ont pu visiter le Musée maritime, à Nouméa.

Pour mener à bien ce travail, les élèves ont aussi pu compter sur les informations et photographies de la mallette pédagogique en ligne, réalisée par Nathalie Barbançon, enseignante en histoire-géographie au collège Edmée-Varin d’Auteuil.

L’un des textes présentés dans cette mallette propose un rappel historique des faits : « Le mercredi 22 juillet 1953 à 10h20, la Monique quitte le quai des caboteurs à Nouméa pour effectuer une rotation sur les Loyauté, dans le cadre du service subventionné des îles. Le navire fait escale respectivement à Maré, Lifou et Ouvéa. Puis, le 29 juillet au soir, il entame son voyage de retour en passant par Xepenehe d’où il repart le lendemain en direction de Tadine. Le vendredi 31 juillet dans l’après-midi, la Monique lève l’ancre de Tadine, à destination de Nouméa avec cent vingt-six personnes à son bord. Le temps est calme, le navire est très chargé. Dans la nuit, la Monique et ses passagers disparaissent entre Maré et la Grande Terre. »

Une clé USB, avec des chants et les témoignages des personnes interviewées par les élèves, a également été fournie pour le concours.